L’université du Texas à Austin vient d’annoncer, grâce aux observation via le télescope spatial James Webb, que la galaxie de Maisie, nommée d’après la fille de Steven Finkelstein - astronome de cette institution - , a été détectée 390 millions d’années après le Big Bang, la plaçant ainsi parmi les quatre galaxies les plus anciennes jamais observées.
Ces observations spectroscopiques marquent une avancée majeure dans la recherche des débuts de l’univers. De plus, l’étude a révélé une autre galaxie, CEERS-93316, dont les caractéristiques inhabituelles offrent de nouvelles perspectives sur l’évolution cosmique précoce.
Les chercheurs ont précisé les propriétés de ces galaxies en mesurant leur décalage vers le rouge, une indication de leur éloignement temporel depuis le Big Bang. Les estimations initiales de ce décalage étaient basées sur la photométrie, mesurant la luminosité de la lumière dans des images à l’aide de filtres de fréquences larges. Cependant, pour plus de précision, l’équipe a utilisé l’instrument spectroscopique NIRSpec du JWST, qui divise la lumière de l’objet en de nombreuses fréquences étroites pour identifier plus précisément sa composition chimique, sa chaleur, sa luminosité intrinsèque et son mouvement relatif. Cette analyse a révélé que la galaxie de Maisie avait un décalage vers le rouge de z=11,4. De plus, l’étude a dévoilé que CEERS-93316 présentait des émissions lumineuses particulières liées à l’oxygène et à l’hydrogène, lui donnant une teinte bleue surprenante. Cette découverte offre de nouvelles perspectives sur les processus à l’œuvre dans les premières galaxies.