Notre belle planète traverse une période de changements climatiques sans précédent, alimentée par les activités humaines. Une étude récente et très alarmante menée par Ali Serkan Bayar et son équipe, publiée dans Earth’s Future de l’université George Mason (Virginie) cette année, souligne l’impact alarmant de ces changements sur les zones climatiques et leurs écosystèmes associés. Leurs conclusions suscitent des préoccupations profondes quant à l’avenir de notre environnement et renforcent le besoin urgent d’actions concrètes pour préserver nos écosystèmes terrestres.
Permettez-moi de vous expliquer de quoi il en retourne ...
L’équipe de Ali Sarkan Bayar se base sur les modèles du Projet d’Intercomparaison des Modèles du Système Terre (CMIP6), mettant en évidence des taux de réchauffement plus élevés par rapport à la génération précédente de modèles (CMIP5).
Les prévisions indiquent que d’ici la fin du siècle, entre 38 et 48% de la superficie terrestre mondiale pourrait se trouver dans une zone climatique différente de celle d’aujourd’hui - et donc un tout autre paysage. Cette accélération du changement de zones climatiques pourrait avoir des répercussions dramatiques sur la biodiversité et les écosystèmes qui y sont associés.
Ces taux de réchauffement accélérés pourraient entraîner des perturbations majeures au sein des écosystèmes terrestres, menaçant ainsi la survie de nombreuses espèces.
Faut-il le répéter ; à moins que des mesures concrètes ne soient prises pour limiter le réchauffement climatique et atténuer ses effets, notre planète pourrait être confrontée à des transformations dramatiques et irréversibles.
Faut-il le répéter ; les écosystèmes que nous connaissons aujourd’hui pourraient la place à de nouvelles configurations avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour la vie sur Terre.
Faut-il le répéter, comme nous le confirment à nouveau Bayar de son équipe ; le temps presse, et chaque action compte.
* Etude disponible ici : https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2022EF002972