Voici un résumé des actions ayant conduit à la libération de dix otages et peut-être au dégel des relations irano-américaines.
Les États-Unis et l’Iran ont libéré chacun cinq détenus dans le cadre d’un échange de prisonniers, rompant avec des décennies d’hostilités.
Cette entente a nécessité des mois de négociations avec la médiation d’Oman et du Qatar en raison de l’absence de relations diplomatiques formelles entre Washington et Téhéran.
Parmi les détenus américains figuraient cinq citoyens américains d’origine iranienne, dont Siamak Namazi, condamné à 10 ans de prison pour espionnage, et Emad Sharqi, condamné à 10 ans pour espionnage.
Deux autres détenus ont préféré rester anonymes.
Tous avaient été placés en résidence surveillée avant leur libération et ont ensuite été transférés à Doha, au Qatar.
Du côté iranien, cinq citoyens iraniens ont été libérés, notamment Reza Sarhangpour et Kambiz Attar Kashani, accusés de violation des sanctions américaines.
Les médiateurs ont joué un rôle crucial pour faciliter cet échange, car les États-Unis et l’Iran ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980.
Cette transaction rappelle d’autres échanges de prisonniers passés entre les deux pays, souvent médiatisés, par la Suisse, pays qui sert d’intermédiaire aux États-Unis pour communiquer avec l’Iran.
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