Des attaques menées par un gang dans le quartier de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince, Haïti, ont causé la mort d’au moins 30 personnes, dont deux policiers, et ont laissé plus de 10 blessés.
Le groupe criminel dirigé par Renel Destina a incendié des maisons et tué des résidents dans la capitale du pays, Port-au-Prince, avec des armes automatiques. Les violences ont forcé plus de 5000 habitants à fuir la région. La crise économique, sécuritaire et politique en Haïti a renforcé le pouvoir des gangs, qui contrôlent environ 80% de la capitale. Les autorités ont commencé à aider les déplacés avec de la nourriture et de l’eau.
Le bilan des violences a été fourni par le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), compilé à partir de témoignages de proches des victimes. Les déplacés ont trouvé refuge dans des établissements scolaires, un centre sportif ou même dans la rue, souvent sans abri adéquat.
De nombreuses victimes accusent l’état haïtien d’inaction, pointant du doigt l’absence des forces de l’ordre dans la lutte contre les débordements violents.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé avec insistance le déploiement immédiat d’une force internationale composée de policiers et de militaires pour faire face à la violence des gangs en Haïti. Il a appelé les États membres à créer cette force multinationale, indépendante des Nations Unies, pour collaborer avec le gouvernement haïtien et rétablir la sécurité, y compris via l’usage de la force lors d’opérations de police ciblées contre les gangs armés en soutien à la police locale.
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