Ces drones, potentiellement conçus pour être utilisés dans le conflit en Ukraine, sont produits dans une usine située dans la région de Tatarstan, à l’est de Moscou..
Un leak divulgué au Washington Post révèle que la Russie, avec l’aide de l’Iran, poursuit son projet de construction de 6000 drones d’attaque. Cet ensemble de documents montre que, malgré des retards et une dépendance à l’égard de composants électroniques étrangers, la Russie progresse régulièrement vers son objectif de fabrication d’une variante du drone d’attaque iranien Shahed-136, capable de parcourir plus de 1600 kilomètres.
Le projet se structure en trois étapes : en premier lieu, l’assemblage de drones fournis par l’Iran, puis la production de structures de drones combinées avec des moteurs et des composants électroniques iraniens, et enfin la production autonome de drones par la Russie. Bien que des défis subsistent, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en composants électroniques, les experts estiment que le plan de production semble réalisable, bien que vulnérable à des perturbations potentielles.
Les responsables du projet ont fait appel à des travailleurs locaux et à des étudiants pour des postes de fabrication, mais ont également rencontré des obstacles tels que des retards, des composants endommagés et des problèmes de coordination avec l’Iran. Bien que l’usine Alabuga ait fait des progrès dans la production de drones, elle semble être en retard par rapport à son objectif de fabriquer 6000 drones d’ici l’été 2025. Les documents révèlent également des préoccupations concernant la dépendance de la Russie à l’égard de composants électroniques étrangers pour la fabrication des drones.
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