Au Vietnam, la censure a été justifiée par des raisons géopolitiques, notamment une violation de ligne directrice. Au Liban, le film a été interdit en raison de ce qu’ils considèrent comme une "promotion de l’homosexualité", ce qui s’inscrit dans un contexte de campagne anti-LGBTQ menée par le Hezbollah. Le Koweït a également interdit le film pour "atteinte à la morale publique". En Algérie, les propriétaires de salles obscures ont retiré le film en raison d’une "atteinte à la morale", mais le gouvernement n’a pas encore communiqué officiellement sur cette décision.
Le film a été critiqué pour véhiculer des messages politiques et promouvoir l’homosexualité, suscitant des controverses dans les pays où il a été censuré. Certains médias ont soulevé des allusions à l’homosexualité, tandis que d’autres ont mis en avant des scènes destinées à un public adulte. Certains cinéastes, comme la cinéaste algérienne Sofia Djama, ont exprimé l’idée que la société devrait débattre de ces questions plutôt que de censurer le film. En Algérie, le ministre de la Culture n’a pas encore commenté la censure du film.
Malgré les controverses, le film a connu un grand succès au box-office mondial, dépassant le milliard de dollars de recettes la semaine précédente. Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et les valeurs morales dans différents pays, ainsi que sur la manière dont les œuvres cinématographiques peuvent être perçues et traitées à travers des prismes culturels et politiques variés.
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