Les discussions entre les responsables de la politique économique de la Réserve fédérale ont révélé que bien que la probabilité d’éviter une récession ait augmenté, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel en 2024 et 2025 devrait rester inférieure à leur estimation de la croissance potentielle.
Une enquête publique menée par la Fed a également indiqué une probabilité significative de récession d’ici la fin de 2024, mais la période prévue pour cette éventualité a été repoussée, reflétant ainsi une confiance accrue dans la prévision d’éviter cette récession.
De plus, les résultats récents des tests de résistance menés auprès des grandes banques ont montré qu’elles étaient bien positionnées pour résister à une récession grave. Les répondants de l’enquête ont anticipé une baisse de l’inflation des dépenses de consommation personnelle, tant au niveau des prix globaux que de l’inflation de base, pour atteindre 2% par an d’ici la fin de 2025, ce qui correspond à l’objectif poursuivi de la banque centrale. Malgré la hausse de l’inflation, qui a atteint des niveaux records en raison des dépenses gouvernementales massives liées à la pandémie en 2020, la Réserve fédérale avait déjà entrepris une série de hausses de taux d’intérêt agressives pour contrôler cette tendance. En conséquence, le maintien de ces taux plus élevés s’est poursuivi, en partie alimenté par la croissance continue de l’emploi et des salaires, jusqu’à ce que l’inflation revienne à son niveau cible.
Malgré la lutte contre l’inflation, qui a été influencée par des dépenses gouvernementales massives et une croissance économique continue, la Réserve fédérale a maintenu des taux d’intérêt plus élevés pour atteindre son objectif d’inflation cible.